Wow! La soirée s'est officiellement ouverte avec la performance des WWKA... qui a fait des étincelles! À leur entrée sur scène, elles sont immobiles, gants de vaiselle aux mains. Elles sont déguisées avec des robes de couleur terne, qui ne sont pas sans rappeller un habit de prison pour femme avec, pour numéro de détenu, les lettres WWKA. Elles se tiennent devant 3 tables bondées d'éléments de cuisine, électriques ou non. Elles créent des bruits chaotiques et grandioses avec de petits micros qu'elles collent à leurs instruments. Elles tordent les sons obtenus à l'aide de pédales d'effets et amplifient le résultat à l'aide de petits amplificateurs Fender. Elles bougent mécaniquement, robotiquement, automatiquement, elles fixent le vide ou lisent des revues de mode... la prestation devient une démonstration de cuisine industrielle, une trame sonore de film d'horreur, de torture sonore. L'intensité de la prestation monte lentement jusqu'à un climax où les WWKA créent littéralement des étincelles, qui rappellent la soudure, toujours à l'aide de leurs instruments de cuisine. Le chaos s'installe, le public crie et les trois WWKA quittent la scène.
Ça m'a laissé bouche bée, je ne m'attendais pas à une prestation aussi enflammée!
Je les ai croisées sur la rue entre le sala Rossa et la Casa Del Popolo, elles se dirigeaient vers leur voiture pour y déposer leurs instruments de cuisine. Voici comment elles se sentaient après leur performance! En prime pour vous, obsédés musicaux, des extraits audio de leur concert!
Écoutez l'entrevue post-concert des WWKA
Félix B. Desfossés
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